Archives de catégorie adaptation

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FICHE 29 : CHAMPS ÉCOLES PASTORAUX OU AGRO-PASTORAUX

Les CEAP sont une adaptation de l’approche Champs Ecole Producteurs (CEP) développée par la FAO dans les années 80. Ils sont une approche novatrice de vulgarisation auprès des pasteurs et agro-pasteurs qui permet aux éleveurs d’apprendre dans différents contextes et conditions et constitue également un outil précieux pour la construction de systèmes de production animale durables et pour le développement rural.

La base de sa mise en oeuvre des CEAP, c’est la pratique et l’apprentissage axés sur les problèmes diagnostiqués au sein des systèmes de production agricoles de la localité. C’est une approche qui permet de renforcer les capacités des pasteurs à prendre des décisions appropriées pour améliorer durablement la productivité et la résilience des systèmes pastoraux sahéliens. Aussi pourrait-elle constituer une alternative prometteuse à la vulgarisation conventionnelle pour favoriser le transfert des technologies pastorales et agropastorales. La base de sa mise en œuvre est la pratique et l’apprentissage axée sur les problèmes diagnostiqués au sein des systèmes de production agricoles de la localité.

Bibliographie

PRAPS, 2018.  Note de capitalisation sur l’approche champs école pastoral. 31 p.

http://www.fao.org/capacity-development/news-list/detail/fr/c/883116/

FAO, 2017 – Renforcement des capacités. Les champs écoles pastoraux en Afrique de l’Est: une adaptation au changement climatique novatrice dans la pratique

FAO. 2019. Les Champs-écoles des producteurs pour les petits éleveurs – Un guide pour améliorer les moyens d’existence à l’intention des décideurs. Directives FAO Production et santé animales. No. 20. Rome, FAO. 56 p

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FICHE 21 : MAISON DU PAYSAN

La Maison du Paysan est un complexe comprenant des infrastructures et services inter reliés, adaptés au contexte et aux systèmes de productions locaux, implantés de préférence sur un même site dans la commune permettant d’assurer les fonctions d’approvisionnement en intrants agricoles, d’approvisionnement en aliments pour bétail, d’entretien et de location de matériels agricoles, de formation et d’appui technique (agents d’agriculture, d’élevage, de gestion de l’environnement, d’animation, de santé/ nutrition), de communication et de financement.

Le but de la MP c’est de créer un espace de services pour contribuer à l’amélioration de la disponibilité et de l’accès régulier aux facteurs de production. Egalement il s’agit d’assurer la promotion de l’utilisation des technologies innovantes éprouvées et adaptées aux réalités locales. La MP permet de rendre disponibles et accessibles, aux producteurs, les services et produits nécessaires à leurs activités de façon régulière, à un coût raisonnable, de bonne qualité pour produire suffisamment et à temps. Elle participe ainsi à la généralisation de l’utilisation de techniques et technologies innovantes et adaptées aux réalités écologiques et socioéconomiques.

De façon spécifique, il s’agit de : (i) améliorer la disponibilité et l’accessibilité physique et économique des céréales de base, des intrants, matériels et équipements agricoles, zootechniques et vétérinaires ainsi que des financements et des informations ; (ii) accroitre l’utilisation des intrants, matériels, équipements et autres innovations technologiques au sein des exploitations agricoles, pastorales, sylvicoles et/ou halieutiques à travers le système d’appui-conseil, et (iii) accroitre les revenus des producteurs ruraux par le développement de leurs productions.

Au Niger où l’initiative a vu le jour, les maisons du Paysan sont considérées comme des plateformes multifonctionnelles des services intégrés de proximité pour l’amélioration des productions Agro-sylvo-pastorales et halieutiques à travers la fourniture de semences, engrais, produits phytosanitaires, développement de marche et renforcement de capacités.

Bibliographie

HC3N, 2019 – Manuel – type de gestion de la maison du paysan : Procédure de fonctionnement, procédure de gestion- option de développement de modèles socio-économique associés à la Maison du paysan. Version finale 115 pages

http://www. Initiative3n.ne

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FICHE 22 : ASSOCIATION VILLAGEOISE D’EPARGNE ET DE CREDIT (AVEC)

Trente ans après le début de la révolution de la microfinance, dans de nombreuses zones rurales et dans les bidonvilles urbains, les populations, notamment celles qui sont très pauvres, ont toujours du mal à accéder à des produits de microfinance appropriés, y compris dans des pays où le secteur de la microfinance est bien développé. Cette réalité devient de plus en plus évidente à mesure du développement de ce secteur.

L’approche AVEC s’apparente à une tontine améliorée offrant des services financiers aux plus pauvres, exclus des systèmes classiques. Le groupement AVEC est constitué de groupement de 15 à 30 personnes (généralement des femmes) qui sont de petites commerçantes, des vendeuses ou des exploitantes agricoles qui mettent ensemble de l’argent de côté et font des petits emprunts à partir de ces épargnes pour l’acquisition de biens de consommation ou comme fonds de roulement.

Ces initiatives d’épargne et de crédit sont souvent la seule solution offerte dans les zones rurales où l’accès aux services financiers est limité. Les prêts ou les subventions accordés par exemple pour du petit matériel de transformation peuvent aider les membres à générer des revenus supplémentaires. Les participants épargnent donc régulièrement, investissent dans leur entreprise, augmentent la production et diversifient les sources de revenu. Permettre aux membres les plus vulnérables de chaque communauté d’accéder aux ressources financières comme capital de démarrage pour diversifier les options de conditions de vie.

Spécifiquement cela vise à (i) renforcer la résilience face aux périodes de sécheresse futures ou autres chocs climatiques et (ii) aider les membres à gagner le respect de soi, l’autosuffisance et la confiance en soi.

Bibliographie

Elisabetta Micaro et Esther Rouleau: Documentation de l’approche Mata Masu Dubara de Care Niger: De la tontine à l’empowerment, Novembre 2013, CARE International

Alfred Hamadziripi 2008. Les Associations Villageoises d’Épargne et de Crédit au Niger: Le Modèle Mata Masu Dubara de Fourniture de Services dans les Zones Reculées. 33p

International Rescue Committee 2012. GUIDE DE L’ANIMATEUR  des associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC). 162p.

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FICHE 30 : PLATEFORMES MULTIFONCTIONNELLES (PTFM) POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ

Les deux tiers de la population du Sahel vivent en zones rurales et péri-urbaines, dont la majeure partie n’a toujours pas accès aux services énergétiques d’éclairage ou de transformation agricole indispensables à son développement économique et humain. Les corvées de bois énergie, la recherche et le puisage de l’eau sur de longues distances, le pilage et la mouture manuels des céréales, toutes faites de dépenses d’énergie humaine, ne laissent à la femme rurale aucune chance d’épanouissement économique et social. C’est dans ce contexte que le concept de plates-formes multifonctionnelles (PTFM) a été développé. Au sahel, toutes les composantes clés de la PTFM gravitent autour d’un élément central, l’accès à l’énergie qui transforme la base productive et fait naître une diversité d’opportunités.

En effet, une PTFM est communément présentée comme un ensemble d’équipements qui fournit des services énergétiques. La configuration de base d’une PTFM comprend un moteur diesel qui entraine un moulin, une décortiqueuse et un alternateur. Ce dernier fournit de l’électricité pouvant faire fonctionner, entre autres, un chargeur de batterie et un poste à souder. La capacité du moteur peut être étendue pour l’éclairage, la réfrigération, le pompage de l’eau, etc.

L’apport des Plateformes multifonctionnelles pour la capacitation résiliente vient du fait qu’elles facilitent l’accès aux services énergétiques en milieu rural et opèrent ainsi des transformations sociales et économiques au niveau local en faveur des femmes et des jeunes.

Bibliographie

Beguerie. V. 2015. Impact de l’accès à l’énergie sur les conditions de vie des femmes et des enfants en milieu rural : analyse d’impact du programme des plateformes multifonctionnelles au Burkina
Faso. Economies et finances. Thèse de Doctorat Université d’Auvergne – Clermont-Ferrand I.

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FICHE 12 : MICRO-BARRAGES

Les micro-barrages sont des barrages de dimension moyenne construits dans les bas-fonds pour retenir l’eau des écoulements permanents ou temporaires. Leur longueur varie entre 100 et 200 m et la hauteur du mur ou de la digue entre 2 et 4 m. Ce sont des retenues d’eau permanentes ou temporaires en amont, avec des superficies allant souvent de 5 à 15 hectares. Ils sont dotés de contreforts et d’un bassin de dissipation. Par leur capacité de lutter contre la force érosive des eaux de ruissellement et d’accroissement de la réserve hydrique, ils sont des instruments privilégier du renforcement de la résilience face aux chocs climatiques (inondations et sécheresse) par leurs capacités à : i) Améliorer l’infiltration des eaux dans le but d’une exploitation agro-sylvo-pastorale ; ii) Améliorer la fertilité des sols ; iii) Récupérer les sols dénudés; iv) Maintenir et améliorer la fertilité des sols par le captage et la rétention des particules déplacées ou déplaçables par le vent.

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FICHE 13 : LA MICRODOSE

La fertilisation localisée au semis des cultures ou le « microdosage » consiste à mettre, au moment du semis, de petites quantités (doses) d’engrais minéraux appropriés dans les trous de semis d’une culture, communément appelé poquets ; cette technique remplace la pratique de l’épandage (application de l’engrais à la volée ou en lignes) sur toute la superficie du champ. Cette pratique peu onéreuse, et particulièrement bien adaptée aux cultures de mil et de sorgho, permet une utilisation plus efficace de l’engrais et une augmentation des rendements agricoles de manière durable. Surtout du fait qu’elle assure le besoin en phosphore, un élément limité dans la plupart des sols au Sahel. En effet l’apport d’engrais localisé permet de couvrir les besoins en phosphore du mil qui sont de 9 kg par hectare (ha). La microdose améliore ainsi la fertilité, les rendements, la sécurité alimentaire, et l’accessibilité aux intrants.

Bibliographie

Ouattara N. , Sow K. 2017 – Rapport final d’évaluation des projets. Amélioration des conditions d’éducation à Lablango (projet EPSA) et La spiruline contre la malnutrition (projet TECHNAP) au BURKINA FASO. YCIV/CEMOTEV. 70 pages

FAO (2006a) Guide de mise en place et de gestion des boutiques d’intrants agricoles à caractère coopératif.

FAO (2006b) Film FAO « Le warrantage au Niger » http://www.capitalisation-bp.net

Tabo R, Bationo A, Diallo Maimouna K, Hassane O and Koala S (2006) Fertilizer mirco-dosing for the prosperity of small-scale farmers in the Sahel. Final report June 2002-December 2004. International Crops Research Institute for the Semi-Arid Tropics (ICRISAT).

Kalifa COULIBALY, Mahamadou KOUTOU, Amadou M. DIALLO, and Mamadou SANGARE, 2017 – Performances agro-économiques de la micro-dose d’engrais sur les cultures associées en zone cotonnière de l’Ouest du Burkina Faso. ISSN : 2028-9324 Vol. 20 No. 1. International Journal of Innovation and Applied Studies pp. 170-186. Innovative Space of Scientific Research Journals. http://www.ijias.issr-journals.org/

FAO, 2012 – Fiche d’information. La fertilisation localisée au semis des cultures ou microdose. Niger 4 pages.

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FICHE 19 : SERVICE D’INFORMATION POUR LES ELEVEURS-GARBAL

Les conséquences du changement climatique et l’insécurité affectent la mobilité des éleveurs pasteurs. Leurs moyens traditionnels de prospection des ressources naturelles pour décider de leur transhumance sont rendus aléatoires, coûteux et risqués. Pourtant, la mobilité du bétail dans les zones arides est indispensable à leur survie et, constitue un facteur clé de la sécurité alimentaire des populations pastorales. En cas de sécheresse, les éleveurs parcourent plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de kilomètres, avant de trouver un point d’eau adéquat, offrant suffisamment d’eau et de végétation pour répondre aux besoins des nombreux troupeaux qui y sont rassemblés.

Afin d’identifier les lieux vers lesquels conduire leurs troupeaux, des éleveurs de bétail du Mali ont recours au service de téléphonie mobile GARBAL, un service privé exploité par la société de télécommunications Orange Mali. Ceci a été créé par le projet STAMP (Adaptation technologique durable pour les pasteurs maliens) en novembre 2017.

Le projet STAMP (Sustainable Technology Adapatation for Mali’s Pastoralist) qui vise l’amélioration de la résilience des éleveurs au CC grâce à l’accès et l’utilisation des données géo-satellitaires, s’appuie sur la combinaison de données satellitaires et d’informations collectées dans leurs terroirs par les éleveurs pasteurs eux-mêmes, pour anticiper leurs mouvements, économiser du temps et de l’argent et, par conséquent améliorer la productivité de leur élevage. Et le service GARBAL constitue un outil de STAMP d’aide à la décision pour l’amélioration de la résilience des éleveurs et pasteurs, face aux évènements climatiques extrêmes, en renforçant leur capacité d’utilisation des données géo-satellitaires et l’accès à des facilités de financement. Le service est accessible à partir d’un simple téléphone mobile grâce à un appel vers un centre géré par Orange Mali ou à traves USSD pour les prix du bétail et des céréales.

Bibliographie

SNV, 2019. Note Technique : Quand les satellites guident les éleveurs au Sahel. Principales leçons apprises du Projet STAMP (2015 – 2018). 7 p.

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FICHE 26 : IMPROVING LIVE VIA MOBIL (VIAMO)

Viamo est une entreprise sociale créée en 2017 par VOTO Mobile en collaboration avec d’autres acteurs ayant une connaissance approfondie de la technologie mobile et des antécédents d’impact dans les marchés émergents. L’entreprise envisage un monde où toutes les personnes ont accès à l’information dont elles ont besoin pour prendre des décisions en vue d’une vie saine et prospère et ont des relations significatives avec les gouvernements, la société civile et les entreprises.

Dans le domaine agro-sylvo-pastoral VIAMO s’est attelé à trouver des réponses disponibles et accessibles à des questionnements/attentes récurrents du genre : Avez-vous besoin de savoir comment bien préparer vos terres pour une culture spécifique ? Ou de savoir quelles semences utiliser ? Ou de comment éviter certaines pestes et maladies ? Ou de savoir les prévisions météo pour votre région ? Et préfèreriez-vous avoir cette information en votre langue, et si possible parlée ?

En phase avec sa vision, Viamo assiste les organisations de développement dans une quarantaine de pays (Afrique, Asie, Moyen-Orient) dans l’utilisation du téléphone portable pour la diffusion des informations te, la collecte de données, le suivi, l’appui aux acteurs-terrain, ou les sondages et enquêtes..

Au Burkina Faso, une solution est déjà proposée avec le service vocal gratuit 3-2-1, dans le cadre d’u partenariat VIAMO- Orange. « 3-2-1 » dans le domaine du conseil agricole agricole pourrait y devenir le ‘Google parlé’ pour les burkinabè qui n’ont pas accès à l’Internet, qui ne parlent pas le français, ou qui ne savent pas bien lire.

L’ambition de VIAMO est de Connecter des individus et des organisations pour prendre des meilleures décisions.

  1. Bibliographie

 NTIC – TIC et Développement – Innovations : Le service 3-2-1 de Viamo au grand bonheur des burkinabè. https://viamo.io/about-viamo/